Les âmes grises
Le visage de la petite et le titre du livre m'ont attiré
Effectivement il y a beaucoup de gris dans ce roman, mais il est si bien raconté et décrit que l'on devine bien les personnages.
J'aime beaucoup les surnoms qui sont donnés aux gens de ce village, je pense qu'il n'y a pas longtemps encore, cela se passait comme ça. Vous aviez un défaut ou une qualité et "vlan" vous étiez baptisé pour la vie d'un sobriquet !
quelques petits noms du roman : le Crouteux, Peau verte, Belle de jour...
J'ai une sympathie, pour le Procureur qui me parâit être un homme bon.
extrait :
C'était un homme grand et sec, qui ressemblait à un oiseau froid, majestueux et lointain. Il parlait peu. Il impressionnait beaucoup. Il avait des yeux clairs qui semblaient immobiles et des lèvres minces, pas de moustache, un haut front, des cheveux gris....
Destinat on l'appelait différemment selon les gens. A la prison de V, la pluspart des pensionnaire le surnommaient "Bois-le-sang". Nous autre dans la rue, quand on croisait Pierre-Ange Destinat, on l'appelait "Monsieur le Procureur". Les hommes soulevaitent leur casquette et les femmes modestes pliaient le genou. Les autres, les grandes, celles qui étaient de son monde, baissaient la tête très légèrement, comme les petits oiseaux quand ils boivent dans les gouttières. Tout cela ne le touchait guère. Il ne répondait pas, ou si peu, qu'il aurait fallu porter quatre lorgnons bien astiqués pour voir ses lèvres bouger. Ce n'était pas du mépris comme la plupart des gens le croyaient, c'était je pense tout simplement du détachement.
Ce livre m'a plu parce qu'il était unique dans mon parcours de lectrice, je ne pense pas que je lirais plusieurs romans de ce style à la suite, parce que c'est un peu déprimant tout de même !
La fin me déroute un peu, non pas pour l'histoire du meurtrier mais pour celle du narrateur.
Je n'ai pas vu le film, mais j'ai lu que Jean-Pierre Marielle jouait le rôle du procureur.
A cause de son physique, je ne le voit pas du tout dans ce rôle. Je ne pense pas voir le film.
Effectivement il y a beaucoup de gris dans ce roman, mais il est si bien raconté et décrit que l'on devine bien les personnages.
J'aime beaucoup les surnoms qui sont donnés aux gens de ce village, je pense qu'il n'y a pas longtemps encore, cela se passait comme ça. Vous aviez un défaut ou une qualité et "vlan" vous étiez baptisé pour la vie d'un sobriquet !
quelques petits noms du roman : le Crouteux, Peau verte, Belle de jour...
J'ai une sympathie, pour le Procureur qui me parâit être un homme bon.
extrait :
C'était un homme grand et sec, qui ressemblait à un oiseau froid, majestueux et lointain. Il parlait peu. Il impressionnait beaucoup. Il avait des yeux clairs qui semblaient immobiles et des lèvres minces, pas de moustache, un haut front, des cheveux gris....
Destinat on l'appelait différemment selon les gens. A la prison de V, la pluspart des pensionnaire le surnommaient "Bois-le-sang". Nous autre dans la rue, quand on croisait Pierre-Ange Destinat, on l'appelait "Monsieur le Procureur". Les hommes soulevaitent leur casquette et les femmes modestes pliaient le genou. Les autres, les grandes, celles qui étaient de son monde, baissaient la tête très légèrement, comme les petits oiseaux quand ils boivent dans les gouttières. Tout cela ne le touchait guère. Il ne répondait pas, ou si peu, qu'il aurait fallu porter quatre lorgnons bien astiqués pour voir ses lèvres bouger. Ce n'était pas du mépris comme la plupart des gens le croyaient, c'était je pense tout simplement du détachement.
Ce livre m'a plu parce qu'il était unique dans mon parcours de lectrice, je ne pense pas que je lirais plusieurs romans de ce style à la suite, parce que c'est un peu déprimant tout de même !
La fin me déroute un peu, non pas pour l'histoire du meurtrier mais pour celle du narrateur.
Je n'ai pas vu le film, mais j'ai lu que Jean-Pierre Marielle jouait le rôle du procureur.
A cause de son physique, je ne le voit pas du tout dans ce rôle. Je ne pense pas voir le film.